Ces marques distinctives, rouges, violettes ou blanches, qui sillonnent la peau, apparaissent souvent après une prise de poids rapide ou en raison de changements hormonaux. Elles résultent de la rupture des fibroblastes, essentiels pour l’élasticité de la peau.
Pour combattre les vergetures, deux approches s’avèrent efficaces : la carboxythérapie et le traitement au laser ICON.
Carboxythérapie : Cette méthode implique l’injection sous-cutanée de dioxyde de carbone médicalisé, agissant directement au cœur de la vergeture. Elle stimule la production de nouveaux fibroblastes et densifie la peau, tout en favorisant une repigmentation ciblée.
Laser ICON : Par l’émission de photons en impulsions, ce laser réchauffe la peau et cible les fibroblastes au sein des vergetures, déclenchant la synthèse de collagène neuf. Ce processus triple action régénère la peau, comble les dépressions et diminue nettement la pigmentation des vergetures. Les traces s’atténuent, se fondant presque complètement dans la peau environnante.
Déroulement des traitements par carboxythérapie et laser ICON :
Carboxythérapie : Avec des aiguilles extrêmement fines, le spécialiste réalise de micro-injections le long des vergetures. La durée du traitement dépend de l’étendue des zones affectées. Les améliorations sont graduellement perceptibles, souvent dès la troisième séance. Pour des résultats optimaux, il est conseillé d’effectuer entre 8 à 12 séances, à intervalles de 15 jours.
Laser ICON : Avant le début de la séance, des lunettes protectrices vous seront fournies pour préserver vos yeux. Le praticien traitera minutieusement les zones marquées par les vergetures. Il est recommandé d’appliquer une crème apaisante et cicatrisante sur la zone traitée pendant une semaine après la séance, pour minimiser l’inflammation et favoriser la guérison. En général, quatre séances, espacées d’un mois, sont nécessaires pour atteindre un résultat satisfaisant.
Pour ces deux méthodes, l’application préalable d’une crème anesthésiante peut réduire la sensation de douleur, qui reste toutefois modeste.